13 Novembre 2016
Là j'ai un peu de mal à décrire ce que je ressens au moment de me verser un verre de ce Port Ellen.
Nez : Fumée et bois brûlé, la bête se terre dans les fourrés. D'une grande douceur, très frais. Les fruits apparaissent, patience, patience. Poignée de baies sauvages, fruits secs et tabac. Le tout est d'une grande simplicité. L'armoire à pharmacie, de l'orange.
Bouche : Bois brûlé, intense. Elle se montre grasse, fruitée, avant de s'assécher. Le fût n'est pas écrasant, le sherry n'engorge pas du tout les papilles, mais un peu d'orange se présente. Vraiment il faut être patient et bam, du citron, de la viande fumée,quel bonheur... on a envie de le mâcher durant des heures. Un whisky hyper pointu pour lequel je me damnerais, la référence du genre. Viennent encore s'ajouter du chocolat et quelques baies.
Finale : Fumée, longue. Des notes médicamenteuses, de pommade reviennent par vagues successives. Elle est sèche, sans être extrême. C'est vraiment très long sur des notes terreuses et de charbon de bois.
Je vous souhaite de croiser sa route, je n'ai que ça à dire.